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dimanche 12 février 2012

Changement et systémique : comment rater l’acquisition d’une société ?

À l’époque où les entreprises commençaient à licencier leurs surdiplômés, j’en ai rencontré beaucoup qui pensaient qu’il suffisait d’acheter une entreprise pour retrouver un salaire. (Les autres devenaient coachs ou consultants.)

Ce qui m’a frappé, c’est qu’ils considéraient cet achat comme devant leur apporter une sorte de rente.

En fait, une entreprise, particulièrement en France, est l’extension de son patron. Plus de patron, plus d’âme. Bref, reprendre une entreprise c’est avant tout la réinventer, comme je le dis dans un article. Mais, ce qu’il n’explique pas assez, c’est que cela demande une increvable énergie : non seulement il faut être porté par un projet, mais en plus on doit remodeler un tissu social de pisse-vinaigres en deuil de leur Dieu.

Compléments :
  • Le début de la série sur le changement et la systémique est ici.
  • Je n’aborde pas ici, la question classique de l’échec des fusions-acquisitions. L'erreur systémique est la même : les concevoir comme des problèmes exclusivement financiers, alors que toute la valeur de l’entreprise est dans son capital social. 

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