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vendredi 16 mars 2012

Constitution des sociétés : Robert Axelrod

Robert Axelrod a fait s’affronter des programmes informatiques qui, chacun, avait une tactique propre. Quelle est celle qui a gagné ? « dent pour dent ». Plus exactement, l’algorithme est d’abord amical puis modèle son comportement sur celui de l’algorithme qu’il rencontre. Rapidement, on aboutit à une coopération généralisée, avec quelques îlots de parasitisme.

Contrairement à ce que semble dire Konrad Lorenz, l’individu ne serait pas qu’agression. Elle serait une option, parmi d’autres. Et ces options lui permettent une sorte de dialogue avec son environnement, dont l’objectif est la coopération ?

Bien entendu, s’il ne trouve personne capable de se mesurer avec lui, il peut finir par éliminer ceux qu’il rencontre.

Compléments :
  • La provocation serait-elle une demande d’amitié ?
  • AXELROD, Robert, The Evolution of Cooperation, Basic Books, 1985.
  • Curieusement, l’histoire des Vikings rejoint cette théorie. C’était un peuple de commerçants, qui ne s’en prenait qu’à plus faible que lui. Il coopérait avec les forts. Son action semble avoir eu pour bénéfice de forcer ses victimes à la solidarité, et de mélanger idées et pratiques européennes. Des vertus des virus ? (BOYER, Régis, Les Vikings, Perrin 2004.) 

1 commentaire:

  1. Je ne pense pas que Lorenz dise que l'individu n'est qu'agression, celle-ci est une composante forte du comportement comme l'amour, la compassion, la colère....
    Comme une énergie canalisée peut être très favorable (l'eau des barrages, l'électricité) l'agressivité peut être très utile.
    Lorenz observe qu'un individu privé d'agressivité tombe malade.
    C'est assez proche de la philosophie asiatique une énergie qui circule harmonieusement fait rayonner et durer l'individu, une énergie bloquée provoque une maladie...Alors comment faire circuler harmonieusement l'agressivité, en lui donnant des repères, des voies de circulation et de sortie.

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