B.Obama annonçait une
Amérique réconciliée et pacifique. Or, au contraire, elle a sombré dans la
guerre civile. Mot d’ordre : intolérance. C'est sa personne même qui symbolisait cette union, or c'est elle qui est la cause du schisme.
Ce que représentait sa simple personne, sans qu’il n’ait
rien eu à faire, a révélé ce que l’Amérique a de plus abjecte. Les démons qu’elle
cache sous un voile d’hypocrisie sont sortis de leur boîte. Du coup, les
Républicains ont fait le pari d’un populisme irresponsable. Aujourd'hui, il paralyse la
démocratie américaine.
Alors que l’Amérique aurait
besoin d'un homme de paix, de ce qu'on lui annonçait en 2008, la campagne va, au contraire,
chercher le KO par la division, l’idéologie sommaire et le coup bas.
Mais ce n’est pas le plus étrange
des paradoxes de cette présidence : Obama est un Démocrate de droite et
Romney un Républicain de gauche. Les primaires ont sélectionné des modérés très proches l’un de l’autre, à la fois
par leur parcours et par leurs idées.
Et si l’Amérique était ce qu’en
pensait Obama, et probablement aussi Romney ? Un peuple de gens modérés,
au grand cœur ? Et si ceux qui font actuellement la pluie et le beau temps
étaient des extrémistes bruyants mais non représentatifs ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire