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mercredi 4 juillet 2012

Crépuscule de Londres

The Economist s’inquiète pour Londres. (A precarious brilliance) Le danger qu’il court est moins le déplacement du centre de gravité économique mondial, que la haine que l’Anglais ressentirait pour sa capitale.
Les trois groupes de gens qui sont particulièrement impopulaires en Grande Bretagne : les riches, les banquiers et les immigrants – sont ceux dont dépend Londres.
Mais ne peut-on pas le comprendre ? Certes, Londres semble subventionner le pays, mais il n’est plus anglais. Car, à en croire The Economist, son élite est étrangère, composée de grandes fortunes, acquises plus ou moins légalement, venues abriter biens et famille, ou de cadres supérieurs internationaux. À quoi s’ajoute d’autres étrangers, pauvres cette fois, qui travaillent beaucoup plus, et pour (beaucoup ?) moins que les indigènes.

En résumé : l’étranger s’est emparé de l’emploi et des beaux quartiers, et de tous les lieux de culture et de plaisir ? L’Angleterre est colonisée ? (Image du Wikipedia anglais.)

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