Que ce soit après un dégât des eaux, un incendie, un
accident automobile ou encore après une casse machine, un défaut de produit, une pollution, un
accident…L’expert intervient toujours en situation de crise.
Il y est «projeté » en son cœur et son premier travail
est de comprendre, en toute indépendance d’esprit – un immense sujet – ce qui a
déclenché cette crise et ce que cause cette crise.
Il est ensuite, de façon assez schématique, force de
proposition pour déclencher la
sortie de cette crise, mais dans un cadre référentiel complexe constitué par la
police d’assurance applicable, le droit, la technique, l’économie et le social.
Loin d’être un
spécialiste de la résilience (lire Boris CYRULNIK), je m'interroge sur les situations dans
lesquelles intervient l’expert, ne sont elles pas des cas systématiques de
résilience ?
Chaque sinistre ne suit-il pas un processus : équilibre
existant –contrainte(s) – déséquilibre- modification des contraintes et nouvel
équilibre.
N’y a-t-il pas un vrai sujet sur le rôle, la formation et
l’utilisation des experts pour qu’ils puissent s’inscrire totalement et sciemment dans ce
processus ?
N’est ce pas une voie naturelle de développement durable ?
Intéressante cette définition de la résilience.
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