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vendredi 8 février 2013

Le monde d'après la crise

Depuis ses origines, ce blog se demande sur quoi peut déboucher la crise. Cela fait quelques temps que The Economist penche pour le modèle scandinave. Son argument : c’est un modèle non idéologique. Il y en a pour tout le monde : Etat protecteur d’un côté, entreprise libre de l’autre. Toujours méfiant, je me demande si The Economist n’a pas peur qu’une réaction au tout libéral des dernières décennies ne renvoie le monde vers le socialisme. Tente-t-il d’arrêter le balancier en milieu de course ?

Mais il y a peut-être quelque chose de juste dans son analyse. Petit à petit, je découvre une sorte de consensus d'après guerre. Il a demandé à l’Etat de protéger l’homme du capitalisme. Les trente glorieuses furent technocratiques. Pour une raison qui n’est pas claire, ce modèle a fléchi. Peut-être était-il étouffant ? Instable ? Les régimes communistes se sont effondrés, ou ont dû libérer leurs entreprises (Chine), l’Ouest s'est libéralisé, sous les coups de boutoir de 68, de Madame Thatcher et de quelques autres.

Si l'analyse est juste, que faire ? Peut-être se demander ce qui compte vraiment pour nous, Français, ce qui est secondaire, et comment arriver à reconstruire un pays dans lequel l’essentiel est respecté, eu égard aux contraintes, notamment économiques, que nous subissons. Mais, pour réussir cet exercice, il faut oublier les idéologies. Comme le dit The Economist. 

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