Je me demande si l’on ne se trompe pas sur Thatcher et Schröder.
Selon le camp auquel on appartient, on les juge des vampires ou des
combattants
de la liberté. En fait, ils ne sont ni l’un ni l’autre. Les mesures
radicales qu’ils ont voulues devaient, après une période d’ajustement difficile,
profiter à tous. Or, ce n’est pas ce qui s’est passé. Leurs pays se sont
redressés, certes, mais ils demeurent extraordinairement fragiles. Surtout, et
c’est sur quoi, curieusement, on n’insiste pas, la pauvreté qu’ils ont créée à
titre provisoire
ne
s’est pas résorbée comme ils s’y attendaient.
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