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samedi 15 juin 2013

Bien, mal et télé grecque

Cette semaine j’ai entendu France Culture s’indigner de la fermeture, par le gouvernement grec, de la télévision publique grecque. Les Echos (du 13 juin) pour leur part citent le gouvernement grec qui parle « d’un coût de fonctionnement de 3 à 7 fois supérieur à celui d’autres chaînes de télévision et compte de 4 à 6 fois plus de personnel ». Il y aurait aussi « 6 services comptables, qui ne communiquent pas entre eux ». Les réformes sont bloquées par les syndicats. Le gouvernement, cette fois, croyait que le temps du coup de force était venu.

Bref, il n’y a probablement ni bon ni mauvais, mais un affrontement d’intérêts particuliers, qui ont pris l’intérêt public en otage. Dans de tels moments, le risque Thatcher est grand : un traitement qui tue le patient.

(Complément : la télévision publique grecque = 12% d'audience... Et annoncer cette fermeture aurait été une manœuvre politique de génie...)

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