Cette semaine j’ai entendu France Culture s’indigner de la
fermeture, par le gouvernement grec, de la télévision publique grecque. Les
Echos (du 13 juin) pour leur part citent le gouvernement grec qui parle « d’un coût de fonctionnement de 3 à 7 fois
supérieur à celui d’autres chaînes de télévision et compte de 4 à 6 fois plus
de personnel ». Il y aurait aussi « 6 services comptables, qui ne communiquent pas entre eux ». Les
réformes sont bloquées par les syndicats. Le gouvernement, cette fois, croyait
que le temps du coup de force était venu.
Bref, il n’y a probablement ni bon ni mauvais, mais un affrontement d’intérêts particuliers, qui ont pris l’intérêt public en otage. Dans de tels moments, le risque Thatcher est grand : un traitement qui tue le patient.
(Complément : la télévision publique grecque = 12% d'audience... Et annoncer cette fermeture aurait été une manœuvre politique de génie...)
Bref, il n’y a probablement ni bon ni mauvais, mais un affrontement d’intérêts particuliers, qui ont pris l’intérêt public en otage. Dans de tels moments, le risque Thatcher est grand : un traitement qui tue le patient.
(Complément : la télévision publique grecque = 12% d'audience... Et annoncer cette fermeture aurait été une manœuvre politique de génie...)
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