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vendredi 16 août 2013

Destruction créatrice : principes

Les malheurs de la presse semblent dire comment fonctionne une forme de (la ?) destruction créatrice capitaliste. 
  • Les modèles économiques des entreprises subventionnent certaines activités par d’autres. Par exemple, le café est un produit d’appel des bars, dont le bénéfice est fait par les alcools. 
  • L’innovation consiste à attaquer les produits subventionnés. C’est une stratégie de parasite. 
  • Du coup l’entreprise traditionnelle ne peut plus vivre. L’impact peut être désastreux pour la collectivité, puisque, sans qu’on s’en rende compte, des pans entiers de la vie sociale peuvent disparaître. Par exemple, la presse, élément essentiel de la démocratie. 
Comment réagir ? En changeant pour ne pas changer. L’entreprise attaquée doit comprendre ce qu’elle offre de véritablement important pour la communauté et l’utiliser pour lancer une nouvelle offre qui va lui permettre de nouveau de vivre. Ainsi, j’ai découvert dans une étude que j’ai menée il y a longtemps que l’avantage concurrentiel d’un bar était la personnalité de son patron. Les bars sont des lieux de lien social. On y vient causer. (Un interviewé m’a même parlé, un peu inquiet, de « service public ».) L’art du patron est de trouver des produits qu’il peut proposer à la communauté qui se regroupe chez lui pour profiter du climat qu’il a créé.

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