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samedi 12 juillet 2014

L’enfant, victime naturelle du libéralisme ?

Le film Conte de Noël montre une mère utilisant un enfant comme réservoir de pièces détachées.

Illustration d’une tendance naturelle du libéralisme. Estimer qu’être libre, c’est ne suivre que son intérêt égoïste. Cela conduit à la lutte de l’homme contre l’homme. Et à la victoire du fort sur le faible. L’enfant, faible par construction, est tout désigné pour être la victime de ce système.

La meilleure façon de procéder, probablement, est l’éducation. (Ce qu’avait compris 68.) C’est dans l'enfance que le cerveau se câble. La technique à utiliser alors pourrait être celle des Pavloviens ou des Béhavioristes : associer ce qui est bien pour soi, ou non, à des stimulations agréables ou non, pour l’autre. On peut ainsi construire un esclave. Mais, ça ne semble pas marcher parfaitement. Les psychologues notent que l’animal, l’homme ?, se « déprogramme » de lui-même. Mais, pour autant, se libère-t-il ? Peut-être que lorsque l’homme prend conscience du mauvais traitement qu’il a reçu, il veut se venger ? Le phénomène se perpétue ?

(Chester Barnard formule, dans The functions of the executive, une théorie qui me semble proche de celle-ci. Il disait que l’on avait appris à l’Américain à aimer l’argent pour mieux le contrôler.)

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