Les réformes de l’Etat marcheraient-elles sur la tête ? L’Etat
est vu comme une source de coûts. Donc on réduit l’Etat. Mais l’Education
nationale produit les hommes dont a besoin l’économie (au moins), l’Etat assure
leur santé, il les défend d’Ebola, il leur permet de ne pas s'en faire pour
leur retraite, donc de dépenser l'argent que, sinon, ils économiseraient… Il faudrait, au contraire, investir, pour le rendre plus
efficace !
Mais, alors, qu’est-ce qui ne va pas ? C’est que nos
politiques font n’importe quoi. Guerre au Mali, tout TGV, Grand Paris, dépenses
somptuaires des collectivités locales…
L’origine de tout cela ne viendrait-il pas d’un changement de paradigme ? Le génie s'est échappé de la bouteille ? Pour
les Lumières, le peuple c’était le bien. La politique, pour les Athéniens, c’était
le citoyen qui décide de son sort. Aujourd’hui, ses élus se sont affranchis du peuple qu'ils sont supposés représenter. Ils le croient porteur du mal. D’où deux attitudes :
- Faire le bien contre sa volonté. Série de croisades de gauche : abolition de la peine de mort, 35h, mariage pour tous. Et leurs équivalents de droite.
- Faire le mal pour séduire le peuple. C’est le populisme. Aussi de tous bords.
Elles ont en commun qu’elles nous expédient par le fond.
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