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lundi 18 septembre 2017

Gig economy

Le Financial Times s'intéresse à la "Gig economy", c'est à dire à l'économie créée par Uber et les autres, et qui est à base de petits boulots.


Je retiens une double astuce (mais il y a plus) : ce sont des entreprises qui n'ont pas à être rentables, parce qu'elles sont financées par le capital risque, dont la stratégie est de faire sauter les entreprises installées, puis d'appliquer une politique de prix monopoliste ; c'est une transformation (douteuse) de contrats de salariés en contrats de sous-traitance, donc pas de charges sociales (mais aussi pas d'achat de matériel).

Mais ce n'est pas la vidéo que j'ai trouvée le plus intéressant, mais un commentaire. Il disait, en substance : sales gauchistes, si l'on supprime la gig economy, il y aura des chômeurs.

Est-ce aussi évident qu'il y paraît ? Car un tel argument peut justifier n'importe quel emploi. En particulier l'effort de guerre d'Hitler. Je me demande si l'économie ne fonctionne pas comme le sang. Si l'argent ne va pas au bon endroit, la société dépérit. Une société de petits boulots est malade.

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