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samedi 7 juillet 2018

Progrès et croissance

Je n'ai pas de montre. Pourtant, lorsque j'étais enfant, j'étais fasciné par les montres. Ce qui a tué mon intérêt est la montre à quartz.

Je ne suis pas le seul dans mon cas. La montre, redevenue mécanique, est la marque du parvenu.

Idem pour la voiture : la technologie nuit à la séduction qu'elle exerce.

C'est étrange mais le progrès semble s'auto détruire. Plus exactement, l'homme n'est pas amoureux du progrès pour le progrès. Le progrès a peut-être été associé un temps à une aura romantique qu'il a perdue.

Et si c'était cette aura qui avait fait la croissance économique ?

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