L'Institut Sapiens en appelle à un "second humanisme". Il cherche un chemin médian, si je comprends bien. Le progrès, l'intelligence artificielle en particulier, nous menace d'asservissement. Il ne s'agit pas de les refuser, mais de les maîtriser, et de les mettre au service de la réalisation des potentiels humains. "Faire droit au progrès tout en le préservant."
Que signifie ce second humanisme ? me suis-je demandé. Par quel bout attaquer le changement ? J'ai bien peur que ce soit un exercice douloureux. Il s'agit d'être plus fort que le progrès, l'intelligence artificielle en particulier. Ce qui signifie être plus intelligent que ceux que nous prenons pour les plus intelligents. Et montrer qu'ils sont les marionettes d'idées, fausses, qu'ils ne comprennent pas. Il faut appliquer à la science les principes qui ont été appliqués à la nature, à l'époque où l'homme ne comptait que sur son cerveau, et pas sur les machines.
(Cela c'est la partie technique. L'humanisme me semble avoir été, surtout, une explosion culturelle. On a appelé cela la "renaissance". Dans ce domaine, le changement me semble bien plus difficile...)
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