Un patron de PME, sur son entreprise : « j’ai voulu faire un petit machin pour être tranquille ». « Je regrette d’être petit, car je suis obligé de tout faire. (En particulier) je perds 30% de mon temps en administratif ». « Si j’étais plus gros, j’aurais des moyens ».
Et si le paradoxe français était là : le dirigeant français veut être petit pour être tranquille, et il ne l’est pas justement parce qu’il est petit ?
Que signifierait devenir gros ? Il faut viser l’export, en « simplifiant le concept ». Voilà ce que n'a pas compris le dirigeant français : c’est en faisant plus simple que l’on grossit, et que l’on a les moyens de se simplifier la vie ?