Du coup, face au doute, on s'abstient. On recherche le confort de ce que l'on croit être une opinion qui ne nous vaudra pas d'ennuis. Comme l'explique l'économiste Thomas Schelling, on ne dit pas ce que l'on pense, mais on dit ce que l'on pense qu'il faut dire, donc ce que l'on croit que les autres pensent.
Est-ce sain ?