"Je n'ai qu'une parole" dit la Bourse de Londres. Curieusement, à une heure où le capitalisme semble triomphant, les paroles sont de moins en moins tenues.
J'ai remarqué ce phénomène, en particulier, chez les femmes. La femme (d'un certain âge ?) a un argument pour cela, qui n'était pas connu chez les hommes : j'ai peur, cette personne a une tête qui ne me revient pas. C'est un argument qui fait qu'un service que vous lui rendez peut vous éclater à la figure.
Que faire ? Comprendre ce qui plaît. C'est un moteur fiable. Ma mère, par exemple, n'aimait pas mes cadeaux. J'ai fini par comprendre qu'elle s'attendait à ce qu'un fils, dans certaines circonstances, offre certains types de fleurs à sa mère. Pas de fantaisie, pas de sentiments.
Comprendre l'autre est difficile, mais, quand on y parvient, c'est gratifiant. Et faire cet exercice empêche le cerveau de s'ankyloser.