J'ai souvent rencontré des dirigeants qui m'ont dit qu'ils faisaient parfaitement leur travail, seulement, en amont on en aval d'eux, cela n'allait pas. Quelques temps plus tard, ils avaient été licenciés.
C'est se mettre en position de martyr. On sait que l'autre est en tort, mais on le laisse persévérer, quitte à en payer, soi-même, les conséquence. (Le bénéfice d'être une victime, c'est d'avoir une très bonne conscience ?)
Le conseil que je donne dans ces situations, et qui est parfois entendu, est de se considérer responsable de ce qui ne va pas, tout en n'empiétant pas sur les prérogatives de celui qui fait mal son travail. Jusqu'ici les gens qui ont suivi ce conseil ont réussi à le mettre en oeuvre. Mais, alors, on leur a dit qu'ils n'avaient fait que leur devoir. Dans ce triste monde, il ne faut pas attendre la reconnaissance de ses pairs ! Seulement, avec le recul, je pense pouvoir affirmer qu'ils ont été récompensés. Non seulement ils n'ont pas été licenciés, mais ils ont été appelés à de grosses responsabilités.
Et, si, au fond, on avait là un test (implicite) de la capacité d'une personne à diriger : faire gagner une équipe qui perd ? N'est-ce pas ce qui est demandé à un entraîneur ?
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