La législation est compliquée, certes, mais c'est justement pour cela qu'il vaut mieux être gros que petit, puisqu'alors on peut payer des employés qui vont s'en occuper. Et, contrairement à ce que l'on entend, le patron de PME est tout à fait prêt à déléguer ses pouvoirs. Seulement, il le fait à des individus, et non à un groupe. Comme on dit pour le football : "il a des joueurs mes pas d'équipe".
J'ai posé cette question à un dirigeant (qui a franchi la taille critique) :
Le management est un art difficile pour le chef d’entreprise, formé aux technologies, des fois au commerce, mais rarement au management. Il est seul et partout à la fois ce qui le rend des fois pas très lisible pour son équipe, qui elle-même tend à maintenir une distance. Savoir déléguer, transmettre la bonne information clairement pour qu’elle soit transmise comme elle se doit, suivre...Je lui ai aussi demandé si les acquisitions ne pouvaient pas jouer un rôle de déclencheur de ce mécanisme vertueux :
Les acquisitions sont effectivement une belle expérience de management car il y a l’intégration dans l’équipe et l’esprit existant, tout en apportant des nouveautés dans l’entreprise existante, puisque s'il y a acquisition, c’est qu’il y a du bon dans l’entreprise acquise qu’il faut intégrer dans la société et l’équipe.
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