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dimanche 11 juillet 2021

Le changement qui n'a pas dit son nom

 Les dirigeants généraux d'intercos ont un coup de blues. Qui sont ces gens bizarres ? Au dessus des communes, les précédents gouvernements ont créé des groupements ou "intercos", qui ont le pouvoir économique. Ces intercos sont non démocratiques (leurs membres sont élus par les élus des communes) et frustrent les maires qu'elles coiffent. Les directeurs généraux dirigent les services de l'interco.

Pourquoi ce blues ? Parce que les intercos ont perdu. Le citoyen ne les reconnaît pas, et l'épidémie a redonné du poil de la bête au maire. 

Il y a derrière ceci une nouvelle fondamentale. Les gouvernements précédents ont fait, sans le dire et en contravention complète avec les principes de la démocratie, une série de réformes radicales.

Ces réformes visaient à adapter la France à un changement qu'elle rejetait : la globalisation du "digital", des grandes métropoles, grandes régions, etc. Or, d’une part l’aspect non démocratique des structures politiques qui en ont résulté conduit à leur rejet (explication de l'abstention massive aux dernières élections), et, d’autre part, l’épidémie les a mises en échec, et a montré, a contrario, l’efficacité de la « France traditionnelle » (frontières nationales, maires…). 

La question qui se pose maintenant à nous : comment vivre avec l’héritage de ces réformes ?

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