France musique promeut la femme musicien. Des compositrices du temps passé n'ont pas la gloire qu'elles méritent. Sexisme.
Pourtant, l'histoire de leur vie ne semble pas conforme à cette théorie. Pour être musicienne, en ces temps reculés, il fallait être ultra privilégiée : professeurs particuliers, mais aussi concerts privés !, les femmes des beaux milieux ne fréquentaient pas la racaille. Et elles ont connu ce qu'il y avait de mieux en termes de génies musicaux, et en ont été hautement appréciées, si j'en crois France Musique.
Il y avait un biais culturel, bien sûr, qui leur était consubstantiel. Mais aucune raison de penser que, si leur musique avait plu, elle ne leur aurait pas survécu. Et, d'ailleurs, ce propos n'est pas désobligeant à leur endroit : l'explication du succès posthume de l'homme pourrait être que, vivant de son travail, il avait plus de raisons qu'elles de chercher à séduire le "marché".
Il demeure de tout cela que le musicien classique y gagne une extension de son répertoire. Et que cela entre en concurrence avec le contemporain, autre combat de France Musique. Une autre raison d'être féministe ?
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