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mercredi 11 août 2021

Le tort est pervers

Un sujet que j'étudie actuellement est la PME. Une première série de gouvernements a dit : que la PME fasse place nette à la start up, elle est dépassée. Le gouvernement actuel : laissons une chance à la PME, c'est la législation qui l'handicape. Et moi, maintenant : nos PME sont exceptionnellement créatives. Mais le dirigeant est déprimé. 

Eh bien, nous avons tous quelque-chose en commun : nous prenons le dirigeant pour un attardé. Or, si l'on considère ce qui se passe là où les PME réussissent, on constate qu'elles sont bien moins autonomes que les nôtres. Ce qui fait la performance, ce n'est pas l'individu, mais le groupe. La force des Allemands, c'est le collectif. Ce collectif existait en France (sans que l'on s'en rende compte), il a disparu. Il faut le restaurer. 

Enseignement ? J'ai toujours tort, dit ce blog. Mais, on ne soupçonne pas à quel point le tort est profond. Ce n'est pas parce que l'on voit une erreur chez l'autre que l'on ne partage pas avec lui l'essentiel, erroné. On appartient tous à la même caverne, et il est extrêmement difficile de s'en extraire. 

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