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jeudi 25 septembre 2008

Obama rend fou ?

John McCain partirait-il perdant ?

Le candidat McCain arguerait de la crise actuelle pour ne pas débattre avec son adversaire Obama. Ce dernier semble surpris : en période de difficultés, la nation n’attend-elle pas des explications ?
McCain refuse l’affrontement ? Depuis le début de la campagne, il se comporte bizarrement. Il semble avoir renié les opinions qui en faisaient un Républicain modéré. En choisissant Sarah Palin il aurait joué la tactique de Nixon, tentant de diviser l’Amérique. Matthew Yglesias (on trouve un lien vers son blog sur celui-ci) lui reproche de parler sans arrêt de son passé héroïque...

L’homme s’enferme facilement dans des interprétations dangereuses, qu’il est incapable de remettre en cause. Ça le conduit dans une spirale qui peut lui être fatale. Le dirigeant est souvent victime de ce mal : il se croit à tort incompétent. Et il prend des décisions d’incompétent. Pour le plus grand désagrément de ceux qui dépendent de lui.

Et si McCain se demandait comment il peut affronter Obama à la loyale ? Certes Obama est extrêmement brillant. Mais, après tout, John McCain est un homme estimable. Il a 72 ans, il a beaucoup vécu. Tout ceci n’est quand même pas réduit à néant par le simple talent de Barak Obama !

Compléments :
  • Sur le surprenant comportement de John McCain, et sur la stratégie du président Nixon : Obama ou McCain ? et Amérique: intello contre bouseux.
  • La prédiction auto-réalisatrice dont il est question ici : Hara-kiri.
  • Si McCain était un bon négociateur, il saurait qu’avant d’affronter un autre négociateur il faut se construire une certitude en béton sur sa force. Ce qui signifie trouver où elle se situe. FISHER, Roger, URY, William L., Getting to Yes: Negotiating Agreement Without Giving In, Penguin, 1991.
  • Sur les raisons qui font que l’on parle des ses exploits passés lorsque l’on est mal en point, l’exemple du polytechnicien : A lire absolument II.

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