- Crise veut dire baisse de consommation, de pollution, d’effet de serre… Point de départ idéal pour une « nouvelle économie » plus durable ? Un nouveau type de croissance moins destructeur ? N’est-ce pas plus facile de nous transformer lorsque nous jeûnons que lorsque nous sommes pris dans le traintrain d’une économie qui pollue à plein régime ?
- Autre raison de se réjouir ? Les gouvernants chinois vont devoir stimuler leur consommation interne : ne vont-ils pas être poussés à donner à leur peuple une sécurité sociale, un système de retraite, d'assurance maladie... dont le manque le forçait à épargner ? Une Chine plus amicale ?
- Mais, crise veut surtout dire « dégel » au sens de Kurt Lewin. Les règles du monde sont devenues malléables. Une occasion unique ! Or, justement, les gouvernants sont prêts à en discuter. C’est sans précédent.
- Et ils sont plutôt de bonne volonté. Pour le moment, les petits égoïsmes qui ont fait les grands malheurs de l’humanité ne se sont pas manifestés. D’ailleurs on se préoccupe du résultat de la crise pour les pays pauvres. Dans le passé, on cherchait surtout à remettre le système financier d’aplomb.
- Je crois que son mal est l’individualisme, au sens égoïsme, qui ne voit la société et la nature comme objets et non comme potentiels amis. Un sujet à étudier.
- Toutes les idées sont bonnes, les vôtres autant que les miennes. Risque d’anxiété d’apprentissage ? Une piste pour chercher de nouvelles idées, si vous n’en avez pas déjà : la montagne d’erreurs que nous avons commises. Essayer de ne pas les répéter doit être un programme efficace.
Sur Kurt Lewin : Renouveau du PS.
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