Ce qui bloque le changement, c'est la culpabilité. C'est à cause d'elle qu'il est impossible de savoir ce qui a causé la situation actuelle. Par exemple, pourquoi EDF, la SNCF ou l'Etat croulent sous les dettes.
C'est dommage. Car, cette culpabilité est déplacée. Généralement, l'idée qui a provoqué la déroute était méritoire. Ce qui a pêché était sa mise en oeuvre. (C'est ce que je constate dans mon travail.) En repartant du point initial, on peut généralement assez facilement corriger le tir. (Technique que j'appelle "tir au journal.) En effet, quasiment tout était bon.
Mais la culpabilité a des racines profondes. Elle vient de l'image que nous avons de nous. Ce dont ont peur nos dirigeants, c'est de paraître ridicules à leurs propres yeux. C'est ce que dit, selon moi, Molière dans Tartuffe. Et c'est ce qu'il me semble avoir observé.
Reste à savoir si ce phénomène a quelque chose de conscient, ou s'il ressortit à une sorte de réflexe instinctif. (Cf. billet sur la noyade.)
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