Cet État aime le progrès technologique, le changement et la réforme. N’étant rien sans l’unité de la nation, menacée par l’effet délétère de l’inégalité économique, il doit être un État social.
Le Gaullisme, comme la France qu’il est supposé incarner, n’est ni de gauche ni de droite. Peut-être parce que « le Gaullisme a besoin d’une personnalité qui l’entraîne » et que les successeurs de De Gaulle en manquaient, ils n’avaient pas les moyens de prolonger un tel projet, et ils sont partis à droite.
Voilà ce que je comprends du passage que René Rémond (Les droites aujourd’hui, Points, 2007) consacre au Gaullisme.
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