Contrairement à ce que semble dire Konrad Lorenz, l’individu
ne serait pas qu’agression. Elle serait une option, parmi d’autres. Et ces
options lui permettent une sorte de dialogue avec son environnement, dont l’objectif
est la coopération ?
Bien entendu, s’il ne trouve personne capable de se mesurer
avec lui, il peut finir par éliminer ceux qu’il rencontre.
Compléments :
- La provocation serait-elle une demande d’amitié ?
- AXELROD, Robert, The Evolution of Cooperation, Basic Books, 1985.
- Curieusement, l’histoire des Vikings rejoint cette théorie. C’était un peuple de commerçants, qui ne s’en prenait qu’à plus faible que lui. Il coopérait avec les forts. Son action semble avoir eu pour bénéfice de forcer ses victimes à la solidarité, et de mélanger idées et pratiques européennes. Des vertus des virus ? (BOYER, Régis, Les Vikings, Perrin 2004.)
1 commentaire:
Je ne pense pas que Lorenz dise que l'individu n'est qu'agression, celle-ci est une composante forte du comportement comme l'amour, la compassion, la colère....
Comme une énergie canalisée peut être très favorable (l'eau des barrages, l'électricité) l'agressivité peut être très utile.
Lorenz observe qu'un individu privé d'agressivité tombe malade.
C'est assez proche de la philosophie asiatique une énergie qui circule harmonieusement fait rayonner et durer l'individu, une énergie bloquée provoque une maladie...Alors comment faire circuler harmonieusement l'agressivité, en lui donnant des repères, des voies de circulation et de sortie.
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