Les dysfonctionnements opérationnels critiques sont plus fréquents, et plus désastreux, chez les entreprises de taille intermédiaire que dans les petites entreprises, parce qu'il faut plus de temps pour en prendre conscience et les résoudre. Et, contrairement aux grandes entreprises, les entreprises intermédiaires n'ont souvent pas l'organisation et les talents techniques pour arrêter les dégâts rapidement. Il y a aussi des choses que les entreprises intermédiaires tendent à sous-estimer jusqu'à ce qu'il soit trop tard : une force de vente arrogante qui ne voit que par la chaîne d'approvisionnement, une infrastructure physique et une informatique dépassées, un manque de talents dans des domaines clés, et une dépendance exclusive vis-à-vis d'un petit nombre de gros clients.Je me demande si l'on ne pourrait pas dire de même des entreprises intermédiaires françaises. Et si cela ne vient pas de ce que, dans de telles entreprises, le dirigeant joue un rôle opérationnel décisif. Il devient tellement important qu'il ne peut plus être l'architecte de l'organisation. Si c'est le cas, ne pourrait-on pas concevoir un dispositif simple et peu coûteux, qui puisse lui donner de la hauteur ? Assez pour qu'il évite de gros désastres ?
L'article : Midsized Companies Can’t Afford Operational Glitches by Robert Sher
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