L'inquiétude de M.Macron ? Comme M.Hollande, être trahi par son camp. Mal français ? La stratégie de la CGT est de ne signer aucun accord. Ainsi, elle en profite, les mains propres. Et M.Mélenchon : je profiterai de l'élection de M.Macron, sans lui donner mon soutien ? Profiter par la nuisance : voilà pourquoi le pays subit crise politique sur crise politique ? De Gaulle pensait y avoir mis un terme. Il avait tort.
L'idée de M.Macron est de n'accepter que des ralliements individuels. Comme cela, il peut espérer être entouré de gens qui lui sont fidèles. Sûr ? En tout cas (article cité plus haut) cela empêche la dislocation des partis de gauche et de droite. Ils vont affronter les élections législatives unis. Donc forts. Le pays risque d'être ingouvernable.
Solution ? Il y a eu des moments sans parasite. Par exemple pendant les guerres napoléoniennes ou après guerre. Alors, le changement "venait d'en bas". Un consensus national muselait la nuisance. Une grande partie de la littérature sur le changement s'interroge sur les moyens de susciter un tel mouvement. Réponse ? Sous toute réserve :
- Il y a des moments favorables. Kurt Lewin compare le changement à un changement de phase en physique. (Cf. transformation d'eau en glace.)
- Comme en physique, le changement se fait par catalyse. Une idée qui revient régulièrement est celle du "leader libérateur" (ou nom équivalent). Ce n'est pas un messie. C'est quelqu'un qui révèle au groupe ce qui compte pour lui. Pour James March il est "poète et plombier". Il doit à la fois créer une vision séduisante, mais aussi savoir la mettre en oeuvre en pensant au détail. (Napoléon aurait dit : "le succès est dans l'exécution".)
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