General Electric achète Alstom, dit qu'il va conserver l'emploi, et ne tient pas parole.
L'Etat se trouve devant un dilemme : lorsqu'il gère une entreprise, il la met en faillite ; lorsqu'il abandonne sa participation, l'entreprise est acquise par une entreprise étrangère, qui la met en pièces, et rapatrie son savoir-faire chez elle. D'où perte de "facteurs de production" qui auraient dû créer des entreprises et des emplois, et qui résultent d'investissements séculaires.
Que faire ? Il semble nécessaire que l'Etat, représentant de l'intérêt général, contrôle la propriété des dits facteurs de production. En revanche, il doit se comporter comme un actionnaire intelligent. Aujourd'hui, il impose un management, de hauts fonctionnaires, inadapté, en particulier à la gestion d'entreprises industrielles (Alcatel, Alstom, Pechiney, Usinor, etc.). L'Etat doit comprendre qu'il ne doit pas imposer ses hommes et ses idées, qui sont mauvaises, mais aider l'entreprise à faire émerger en son sein les compétences de management efficaces ?