La science rejoint la pratique, lorsqu'elle dit que nous décidons bizarrement. Face à un événement, l'esprit l'interprète immédiatement. D'un rien, il tire une histoire curieusement précise. Et, en conséquence, qui a très peu de chance d'avoir un lien à la réalité. Mais, là où cela crée une difficulté, c'est que l'on décide à partir de cette information, et que l'on ne se souvient pas de l'avoir fait.
Cela se verrait particulièrement lors des premiers contacts. On se fait une opinion immédiate d'une personne. Et on peut très difficilement s'en tirer.
C'est la cause de la dépression : quand l'action rate à répétition, du fait d'une interprétation fautive, l'homme broie du noir.
Cela semble un mal du cerveau "rationnel".
Mais cela peut probablement être corrigé, en s'habituant à prendre le contre-pied de l'interprétation spontanée. Ce contre-pied n'est pas une fin en soi, mais un début d'analyse critique de la situation.
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