Aux USA, les policiers feraient l'objet de la haine de certaines parties de l'opinion, qui veulent, plus ou moins, les supprimer, ai-je entendu dans une conférence donnée par Lawrence Sherman, universitaire américain éminent.
Or, peut-on se passer des policiers ? Quand ils font grève, la criminalité grimpe en flèche. D'ailleurs, qu'est-ce que la vie d'un policier américain ? Surmenage, taux de mort violente exceptionnel (tout le monde est armé aux USA), le policier américain vit dans la peur, suicide, et, aussi, "maintien de l'ordre" qui inclut la maladie mentale, dont ils ne peuvent s'occuper correctement, faute de formation.
Qui veut faire un tel métier ? Le policier américain est le damné de la terre ? On se décharge sur lui de tout ce que la société ne veut pas voir ? Et elle s'acharne sur lui, dès que, par ses défaillances, il lui rappelle sa lâcheté ?
La conférence comparait la police américaine à la police anglaise. Un monde de différence. Le policier anglais est à l'image de la société anglaise.
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