Les mésaventures de MMme Hidalgo et Pécresse montrent que la femme en politique se heurte à un biais culturel, lisais-je.
Et Mme Le Pen, c'est un homme ? Un homme aurait-il fait mieux qu'elle s'il avait été à sa place ?
Et M.Macron. Imaginons qu'il soit une femme. Quelle serait sa cote de popularité ?
Je me souviens d'un débat de France Culture concernant une femme dirigeante, qui avait perdu son poste. Victime de discrimination ? demandait un journaliste. Une universitaire répondait : on lui a pardonné beaucoup plus d'erreurs qu'on ne l'aurait fait pour un homme. Il n'aurait pas duré aussi longtemps.
Méfions-nous de nos biais de jugement ?
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