The Economist se lamente (The cult of the faceless boss) : la grande entreprise n’embauche plus que des dirigeants transparents. On se croirait dans les années 50. Or, l’industrie n’a-t-elle pas été faite par des dirigeants plus grands que nature ?
J’ai fait une liste des dirigeants dont j’avais retenu le nom. Elle se divise assez nettement en deux catégories : d’un côté des entrepreneurs (Dassault, Bouygues, etc.), de l’autre des fous furieux qui ont fait sombrer leur entreprise. (Et quelques noms dans les deux catégories.)
J'en déduis qu’une fois qu’une entreprise a été fondée, et le fondateur est naturellement plus grand que nature, il est préférable qu’elle soit dirigée par un patron anonyme, c'est-à-dire qui met l’intérêt de l’organisation avant le sien. Si c’est la tendance actuelle, elle est bienvenue.
Compléments :
- Retour vers la « technostructure » : L’ère de la planification ?
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