Je complète le billet précédent par un type de réflexion que j’ai abandonné trop vite : qu’ai-je appris de mon blog ?
Ce qui le fait avancer, ce sont mes réactions aux nouvelles, généralement désagréables. J’ai fini par croire que le changement auquel équivalait son écriture c’était cela : survivre aux désagréments de l’actualité. En quelque sorte, la déminer sans se recroqueviller. Au fond, ce blog me force peut-être simplement à penser, c'est-à-dire à utiliser un semblant de raison plutôt que d'évacuer ce qui choque par quelques expédients faciles.
Le changement est-il réussi ? Non. Je ne suis pas curieux et je tends à ne pas lire les articles qui s’annoncent sinistres. Autrement dit, je ne suis pas « optimiste » au sens de Seligman : l’imprévu n’est pas promesse d’aventures délicieuses. Et l'optimisme est le seul indicateur du changement réussi, si l'on en croit mes livres...
En fait, tout dans ce blog est marqué par l'égoïsme. Il ne dit plus grand chose sur les techniques de changement. L'important, pour moi, c'est d'enregistrer des événements, marques-pages d'un raisonnement en construction. De même, mes chroniques de livre séparent de plus en plus ce que j'en ai retenu de mes commentaires - qui m'ennuient à la relecture.
Compléments :
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