J’entendais, hier, une émission sur la Grande dépression, par France Culture.
Elle disait ce que disaient déjà mes livres de terminale : c’est la guerre qui a mis fin à la misère des Américains (au moins des classes moyenne et inférieure). Et cette misère a été terrible, inimaginable aujourd’hui. Hitler n’a pas été le mal incarné, mais le résultat naturel d’une situation intenable.
Je ne peux m’empêcher de penser que l’après guerre a été une période d’opulence, qui a été ruinée par un retour aux idées antérieures.
N’est-ce pas une défaite de la science qu’elle n’ait pu expliquer cette crise, et qu’elle ne soit toujours que l’arme de l’idéologie ?
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