The Economist pense que le club de football de Barcelone montre l’idéal à l’entreprise. Qu’est-ce donc que cette entreprise idéale ?
- Elle joue comme une équipe. L'intérêt individuel s'efface derrière l'intérêt collectif.
- Son succès vient d’un long processus de socialisation. Ses joueurs sont formés par son école, qui modèle leur caractère, avant tout. Et qui les motive par la « fierté d’être Catalans ». Rien de plus fort que le nationalisme ?
- Elle appartient à ses supporters, pas à des actionnaires ou à des fonds.
En passant, on apprend qu’une étude montre que, pour les analystes financiers aussi, « leur succès dépend autant de leurs collègues que de leur talent propre ». Et que les employés sont d’autant plus efficaces « qu’ils sont promus de l’intérieur et qu’ils développent de profondes racines locales ».
Bref, fini la chasse aux talents et les gros bonus. Maintenant l’entreprise va développer sa culture et soigner la formation de ses employés. Curieux comme dans le domaine des entreprises les modes vont et viennent. C’est ça le pragmatisme anglo-saxon ?
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