M.Berlusconi a
tenté un coup tordu, qui s’est retourné contre lui. (« M.Berlusconi a perdu une partie de son parti
et, plus important, son pouvoir de veto sur le gouvernement de M.Letta. »)
La démocratie italienne aurait-elle des leçons à donner à une Europe dont la
dérive bureaucratique encourage le populisme ? En Grèce, le gouvernement
tente de se débarrasser de ses néonazis,
en prouvant qu’ils sont criminels (seule façon d’interdire un parti). Pour que
Mme Merkel attire les sociodémocrates dans son gouvernement, ce qui n’est pas dans
leur intérêt, elle doit leur accorder de grosses concessions. Le petit peuple
autrichien est en colère. Il sanctionne les partis de gouvernement. M.Erdogan
propose des réformes. Compromis habile, compte-tenu d’une situation compliquée ?
En menaçant l’Ukraine, M.Poutine l’aurait
poussée vers l’Europe. Suède et Pologne seraient pour son adhésion. France et Espagne
contre. C’est l’Allemagne qui décide. En Angleterre, M.Milliband aurait le vent
en poupe, pas M.Cameron.
USA. La loi sur
la santé de M.Obama fonctionne-t-elle ? L’avenir le dira. Pour le moment c’est
un « machin » dont la mise en œuvre est compliquée et dont il est
difficile de mesurer les effets. Les Républicains savent qu’ils
ont peu de temps pour tuer le projet. Une fois installé, les avantages acquis
ont la peau dure. Le budget fédéral est toujours bloqué. Le gouvernement tente
de protéger les retraites. Mais une récession est possible. (Et le politicien
américain est totalement insensible à l’intérêt général.) Quant au parti
républicain il prend de plus en plus l’allure d’un FN aux dimensions continentales. Parti
inéligible de défenseurs des intérêts mal compris des petits blancs. En Chine, grande campagne de repentance
publique.
Entreprise.
Londres développe un écosystème de start
up, une Silicon Valley. Pour réussir il lui faudra attirer des compétences,
de l’argent, et peut être aussi des entreprises… de l’étranger. L’Allemagne essaie
de faire de même. Elle innove mais n’a pas une culture favorable à la start up.
En particulier, c’est la grande entreprise, plus que la bourse, qui fournit des
fonds. En France, les magasins sont fermés le dimanche, mais pas Internet. En
Lybie, il y a de l’argent à gagner pour les aventuriers (turcs, chinois et
coréens, en particulier). Le nettoyage
par la chimie a son champion : Ecolab. L'espace est de plus en plus une affaire privée. Depuis que les journaux scientifiques font payer les auteurs plutôt que les lecteurs (accès libre), ils publient n'importe quoi, ou presque.
Prochaine crise
financière : auspices exceptionnellement favorables ? Une
nouvelle vague de fusions-acquisitions
se prépare. Phénomène de mode. Pourquoi l’entreprise n’investit-elle pas ?
A cause du système de rémunération de son dirigeant. Il le rend myope. Outre,
la non durabilité de l’entreprise cela nous menace d’une nouvelle crise de la dette. En effet, les actifs des entreprises
seraient évalués au prix du marché, qui est en phase spéculative. « Si les profits ont été exagérés, c’est aussi
le cas de la valeur des entreprises. On parle beaucoup de désendettement, mais
la baisse du ratio de la dette des organismes non financiers au PIB est à peine
visible. En conséquence, le danger du surendettement est sous-estimé. Un
effondrement du prix des actifs pourrait provoquer une crise. » Ce qui
ne serait pas bon pour les banques
françaises et allemandes dont les ratios de solvabilité ne reflèteraient
pas la réalité. Et voilà qu’arrivent les Catbonds. Des obligations qui permettent de s’assurer contre les
catastrophes naturelles. Innovation financière favorable à la spéculation, et à la prise de risque à
la recherche de toujours plus de profits. « Les désastres causés par l’homme peuvent être tout aussi effrayants que
ceux causés par la nature. »
Réhabilitation du
rond-point. La preuve de l’inefficacité du secteur public ? La
multiplication des ronds points ! disent les zélateurs du marché. Faux. Invention
anglaise, le rond-point est beaucoup plus économe en temps d’attente, en vies
et en frais de maintenance que le feu rouge. Il a certes quelques inconvénients
en ce qui concerne les piétons et les cyclistes. Mais on va y remédier. Particularité de la démocratie
(anglo-saxonne ?). Elle s’intéresserait à l’avenir, et au changement.
Pas au passé. C’est pourquoi elle répéterait les mêmes erreurs. Et l’Angleterre ? « Une petite île capable de battre le monde,
enfoncée dans le snobisme et l’esprit de clocher. »
Science.
Changement climatique. Ridicules modèles de prévision. Ils ne prévoient pas que
le capital puisse être touché. Pas plus que la croissance. Pas plus qu’ils ne
voient les impacts systémiques d’une catastrophe. Toujours est-il que l’on
aurait surestimé la capacité réfléchissante des particules qui se trouvent dans
les nuages. Penser à l’argent rendrait
malhonnête. Penser au temps aurait l’effet inverse. Ce qui serait renforcé
par une attitude de réflexion.
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