Primaires de gauche ? Rébellion contre la déchéance de nationalité ?... De Gaulle que l'on assassine ?
De Gaulle avait constaté le chaos qu'avait été la troisième République. A-t-il pensé qu'une nation d'irresponsables avait besoin de la sagesse d'un père pour la guider ? Progressivement, on en est arrivé à la situation actuelle. Il ne reste plus, comme choix, que deux leaders exécrés par une majorité. Et qui, encore, tendent à s'allier quand cela sert leurs intérêts. L'offre qu'ils nous font : si ce n'est pas nous, c'est le chaos FN. Une offre que l'on ne peut pas refuser, comme il est dit dans Le parrain.
Or, la politique, au sens initial du terme, c'est le débat. Et si, spontanément, il renaissait ? Et si, contrairement à ce qu'a cru de Gaulle, la France avait la capacité d'acquérir la vertu d'être une démocratie ?
(Et si, de plus, notre intelligence collective était supérieure à celle, certainement remarquable, du général, ou de ses successeurs ?)
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