Un Corrézien célèbre, c'est rare. Mais un Briviste, est-ce un vrai Corrézien ? Surtout un homme de la ville ? Brive, c'est le sud, et déjà la richesse de la Dordogne. La Corrèze de mes ancêtres, c'est celle des hameaux de paysans perdus dans le vert des cartes.
Pierre Bergounioux est un amoureux des mots. Il dépensait les trois quarts de ses premiers salaires en achat de livres ! Et c'est un normalien qui est demeuré enseignant de collège. Cela ne se fait plus des gens comme cela.
Il a parlé à l'émission "à voix nue" de France Culture du désastre qu'a été le "collège unique". Jadis il existait une filière professionnelle (quelque-chose qui ressemblait à ce qui se fait en Allemagne ?). Elle a été fondue dans l'enseignement général. (Réforme Haby, 1975.) Mais ceux qui auraient dû la fréquenter n'étaient pas armés pour les conditions d'enseignement qu'ils ont trouvées dans la filière générale. La réforme qui se voulait démocratique a donné l'envers de ses intentions.
(L'ancien système sélectionnait aussi des étudiants du "peuple" pour les envoyer dans la filière générale. C'était "l'ascenseur social". Je me suis demandé si, eux aussi, n'ont pas été victimes de la réforme Haby. En effet, ils ont trouvé au collège unique des conditions de travail moins favorables que celles de l'ancienne filière générale. Ils se sont perdus dans la masse.)
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