Du son dans mon salon. Drôle de nom. C'est le projet d'un homme des Beaux arts. Il invite dans son salon, effectivement, des musiciens. Il enregistre un morceau. Il les interviewe. Et, tout ceci est bénévole. Pourtant, le concept pourrait être celui d'une chaîne TV : un Chancel ou Drucker aurait pu créer un salon sur un plateau télé des années 80. Pour recevoir de jeunes artistes. En outre, la qualité de la réalisation est aussi bonne, voire meilleure, que ce que l'on voit à la télé. (Site.)
Vus ses invités, qui ont une forte notoriété sur YouTube, l'émission est probablement une étape du parcours promotionnel de l'artiste français montant. Le Jean-Louis Foulquier du web ?
Evolution de la société, aussi ? Alors que, d'un côté, il y a une classe qui fait de l'argent avec de l'argent, il existe tout un monde du gratuit. On y vit d'amour (de l'art) et d'eau fraiche. Et de système D.
(Mais, comme chez la Boétie, c'est peut-être ce qui se trouve entre ces deux univers qui est le plus intéressant. Ce sont les salariés de l'industrie de la culture, privée ou publique. Ils arguent de leur manque de moyens, et de l'inhumanité du capitalisme, pour ne pas payer le talent de leur prochain.)
(Mais, comme chez la Boétie, c'est peut-être ce qui se trouve entre ces deux univers qui est le plus intéressant. Ce sont les salariés de l'industrie de la culture, privée ou publique. Ils arguent de leur manque de moyens, et de l'inhumanité du capitalisme, pour ne pas payer le talent de leur prochain.)
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