Tel train a été supprimé. Il n'a pas pu sortir du hangar. Voilà, en substance, ce que j'entends régulièrement.
Que ferais-je, si j'étais à la SNCF ? Je testerais le train bien avant son départ prévu. De façon à en utiliser éventuellement un autre s'il est en panne. Je doute qu'il y ait des problèmes de mise en oeuvre de cette idée qui soient insurmontables.
Et si le problème n'était pas involontaire ? Et si certains personnels exploitaient des trucs bien connus pour montrer que rien ne va, donc qu'il faut plus de moyens ? Cela ne serait pas surprenant. Pendant longtemps la SNCF a fonctionné sur le mode lutte des classes. Chaque nouveau combat rapportait aux "exploités" de nouveaux acquis. Et si, à l'envers, les dits exploités savaient ce qu'il fallait faire pour que tout aille mieux, radicalement, quasiment sans moyens ?
Et si cela était le cas, partout dans le service public ?
(Un tel changement est-il possible ? Question de systémique. Pour qu'il y ait des exploités, il faut des exploiteurs. Les hauts fonctionnaires peuvent-il se voir autrement que comme les grands seigneurs d'un monde féodal ?)
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