L'année dernière, j'ai découvert l'idée du "no touch". Cela semble résulter d'un raisonnement ultra rationnel. Puisque l'on achète de plus en plus de logiciel, la commercialisation doit être dématérialisée. Le client apprend que le logiciel existe, il l'achète et l'utilise. Internet sera notre univers.
Dans un premier temps, il était permis aux commerciaux de s'aider encore du téléphone.
Cela a eu une conséquence imprévue : plus personne ne répond au téléphone, ou n'ouvre un mail d'une personne inconnue (ou regarde les publicités qui apparaissent sur les sites web). Approcher un client potentiel est devenu impossible, à moins d'avoir avec eux des relations personnelles, me disaient des commerciaux.
(Des sociétés proposent désormais des robots expéditeurs de séries de mails à des masses de gens. Ils cherchent à vous faire croire que leur propriétaire s'intéresse réellement à vous. "J'ai regardé votre site web...".)