Nissan-Renault, rien ne va plus ? La direction de Nissan est renouvelée violemment. En France, le patron de Renault est licencié ad nutum, sans que l'on ait une solution de remplacement. Il a dû faire une faute très grave. (A l'époque où je travaillais pour l'automobile, il avait la réputation de compétence de l'homme parti d'en bas.) Quant au président du groupe, il paraît bien fragile. A quoi il faut ajouter un gouvernement, qui clame qu'il ne se mêle pas de l'affaire, mais que personne ne croit.
Carlos Ghosn se retourne dans sa cellule ?
Renault va-t-il sombrer ? Un fabricant de voitures est une grosse machine, faite de centaines de milliers de gens qui font bien leur travail. Il ne faut pas sur estimer le rôle du dirigeant. Cependant, c'est une machine extrêmement optimisée "which runs lean" comme disent les anglo-saxons d'un moteur. Elle est faiblement rentable. Et si elle ne respecte pas une rigueur parfaite, elle peut vite se dérégler...