Les pathologies du militantisme. "Quelle que soit leur obédience, les organisations d’extrême gauche ont en commun d’être des « institutions voraces » ou « dévoreuses » (greedy institutions), d’exiger un engagement total"
On découvre que les organisations plus ou moins humanitaires qui font l'opinion maltraitent leurs membres : "Deux éléments constitutifs les orientent vers la « voracité » et l’engagement total : leur aspiration à aller « à la racine » des maux qu’ils prennent en charge pour un changement en profondeur de la société les incline à l’intransigeance ; leur position en marges, qui les désigne comme subversifs pour l’ordre (social, politique ou sexuel), favorise sentiment d’adversité et repli sur soi déjà en germe dans leur volonté de rupture. La dynamique s’est vérifiée pour les groupes d’extrême gauche des années 1970 ; elle pourrait aujourd’hui se cristalliser avec la montée des polémiques stériles tout autant que caricaturales portées contre certaines causes. "
On n'est pas loin de la secte. La société devrait-elle s'inquiéter dès qu'elle voit apparaître de tels phénomènes ?
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