CNR (Conseil National de Refondation). Depuis ses débuts, M.Macron semble féru de démocratie participative. Seulement, ses tentatives se soldent par des échecs.
L'analyse est bonne. Nous avons besoin, comme pendant la résistance, d'un CNR (Conseil National de la Résistance). Plus exactement nous avons besoin d'un projet commun, et il doit faire consensus.
Seulement, la façon dont le gouvernement s'y prend prouve qu'il ne lit pas ce blog. Car le CNR est son sujet principal. Et ce bien avant sa création.
Le CNR est un exemple "d'ordinateur social". Depuis la nuit des temps, quand un groupe humain veut faire des changements, il réunit des "personnes clés" pour sa mise en oeuvre et leur demande comment s'y prendre.
Ces personnes clés sont de trois types : des "meneurs", qui ont la capacité d'entraîner leurs semblables ; des "trésors vivants", qui ont compris les ressorts du problème ; des "pouvoirs de nuisance", qui peuvent bloquer le changement.
Pour qu'elles mènent leur travail à bien, il leur faut une méthode, et un dispositif d'animation.
Le CNR de M.Macron manque de la plupart de ces ingrédients. En particulier les "personnes clés" qu'il a réunies appartiennent à la catégorie "pouvoir de nuisance". Or, et surtout, un tel dispositif ne peut réussir sans une impulsion. D'où peut-elle venir ? Pas de M.Macron, qui est juge et partie, et dont on se méfie. (A suivre, demain même heure.)
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