Début d’enquête (Pauvre Irlande) : il y a quelques années on nous présentait l’Irlande comme le modèle à imiter ; aujourd’hui sa situation semble difficile.
Ireland: How to fix the looming banking and public finance crises explique qu’elle a la particularité d’amplifier les sautes d’humeur de l’économie.
- Elle avait placé son industrie dans les « chaînes de production des principales multinationales ». Ces entreprises allant mal, elle aussi. En plus le pays était fortement exportateur.
- Elle a évité les subprimes, mais ses banques se sont lancées dans une surenchère de prêts inconsidérée. Aujourd’hui elles valent « environ 2 ou 3% de leur valeur maximale ».
- Son gouvernement finançait une politique coûteuse par des impôts sur l’immobilier et sur les bénéfices des entreprises (pour éviter d’imposer les personnes ?). Tout cela s’étant contracté, le déficit est apparu. Ce à quoi il faut ajouter les dettes des banques garanties par l’état (plus de deux fois le PIB).
Comment s’en tirer ? En revenant à un système d’imposition que l’orthodoxie libérale réprouve : impôts sur le revenu, TVA, taxes indirectes. Heureusement, il semblerait qu’il y ait une bonne entente entre syndicats, patrons et gouvernants, et une forte capacité à l’adaptation de cet ensemble (« employeurs et travailleurs négociant un nombre impressionnant d’accord d’entreprise pour maintenir l’emploi, y compris des mesures telles que des réductions substantielles de salaire, des ajustements d’heures travaillées et des systèmes de congés sabbatiques »).
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