Un billet précédent m’a remis en mémoire un article d’Ulrich Beck (Non à l’Allemagne du repli), que je n’avais pas compris.
Il opposait l’attitude de Mme Merkel, utilisant la crise grecque pour imposer le modèle allemand à l’Europe, au « multilatéralisme » de ses prédécesseurs « prêchant l’interdépendance tous azimuts, partout en quête d’amis ».
En crise, l’Allemagne devient nationaliste ? Son ouverture à l’autre d’après guerre était-elle l’antidote de ce nationalisme ? Peut-être que l’Allemagne n’a plus besoin d’amis ? Peut-être qu’elle ne sait plus profiter de l’amitié ? La réunification a asséché son cœur est ses coffres ?...
Retour des divisions d'avant-guerre ?
Compléments :
Compléments :
- Daniel Cohn-Bendit, semble penser, effectivement, qu'il y a un oubli des leçons de la guerre ; que l'Allemagne se replie sur elle-même ; et que la baisse de l'euro, dont profitent ses exportations, était la véritable raison de ses hésitations.
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