- Nicolas Sarkozy a compris que sa force était une forme d’agitation irrationnelle.
- François Hollande sait que le seul ennemi de M.Sarkozy est M.Sarkozy. Il attend donc la faute. Mais ce n’est pas une absence de tactique : tout son effort vise à ne pas entrer dans le jeu de son adversaire.
Que risque-t-il ? Que M.Sarkozy finisse par trouver un
angle d’attaque qui déclenche une vague d’enthousiasme dans l’opinion et prenne
ses adversaires de cours, par son irrationalité. Cependant, plus la campagne
avance, plus notre président doit augmenter risques et outrance du propos, avec le danger
corrélatif d’un KO.
Combat formidable entre deux « champions » aux
capacités hors du commun ?
Étrangement, il n’illustre en rien les principes auxquels
notre République a tant cru : ceux de la raison. Il s’adresse aux moteurs de
l’inconscient collectif. Les plus dangereux ?
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